Glory Hole : un trou pas comme les autres

 

Avez-vous déjà remarqué, dans une cabine d’essayage, une douche publique ou autre, des trous de taille conséquente dans les fines parois ? 5-10 cm par là… Oui ?! Eh bien félicitations, vous avez découvert un Glory Hole ! Un quoi ??? Un Glory Hole ! Traduisez : un « trou de la gloire ». Alors de quoi s’agit-il ? Et surtout comment les utiliser ? On vous explique tout ci-dessous.

Le Glory Hole : exhibition et voyeurisme.

Prenez une cabine de douche publique et faites-y un trou circulaire, assez large pour regarder ce qui se passe derrière … Ou y glisser un sexe en érection. Cette taille conséquente (celle de l’orifice bien sûr…) lui garantit de ne pas passer inaperçu, ce qui est un peu le but de l’opération. Car celles qui ne sont pas intéressées passeront leur chemin, alors que les autres sauront où vous trouver.

Donc maintenant que votre Glory Hole est prêt, patientez. Quelques instants plus tard, une jeune et jolie jeune femme, la trentaine, longs cheveux bruns, entre dans la cabine à côté de la vôtre.  Alors qu’elle commence à retirer sa petite robe noire, elle prend conscience d’être observée. Vous la sentez sourire à cette idée puis elle poursuit son geste, vous autorisant ainsi à la regarder sans même savoir qui vous êtes… Vous apercevez alors ses dessous, un adorable petit ensemble en soie rouge. Puis, croupe relevée, elle retire ses bas noirs, un à un, les faisant glisser lentement le long de ses jambes fuselées. Vous sentez une érection tendre votre pantalon. Elle finit d’enlever sa lingerie. L’exquise petite culotte, gisant désormais au sol, elle ouvre le jet d’eau et commence à se laver sous vos yeux… Sa main passe d’abord sur sa voluptueuse poitrine, en pince les mamelons, non sans un gémissement, puis glisse le long de son ventre… Descendant toujours, l’adorable coquine commence à se caresser… Tout en continuant à observer ce ravissant spectacle, vous faites de même… Oui, voilà l’une des utilisations possibles du Glory Hole. Mais il peut-être plus encore qu’une « simple » séance d’exhib et de voyeurisme.

Le fantasme de l’anonymat

Le concept de ce petit trou pas comme les autres repose sur le fantasme du confessionnal, l’anonymat. Ne pas savoir qui se cache derrière la fine cloison qui vous sépare, tout en sachant que ce que l’on s’apprête à faire est interdit… Cela peut-être terriblement excitant et donner des envies des plus torrides ! Car ainsi protégé(e) par l’anonymat, n’importe qui d’un peu coquin peut libérer le ou la véritable cochon(ne) qui sommeille en lui ou elle : cela peut aller d’un effeuillage sensuel à une fellation goulue, en passant par une masturbation langoureuse, voire même une pénétration sauvage. Mais comment savoir si vous êtes sur la même longueur d’ondes que votre partenaire de jeu éphémère ?

Les codes du Glory Hole

Soyez déjà conscient d’une chose : comme toujours en libertinage, c’est Madame qui décide. Ainsi deux doigts passés dans l’orifice et qui vous appellent, c’est une invitation à y introduire votre verge. L’oserez-vous ? Oserez-vous laisser votre sexe à la merci d’une parfaite inconnue ? La laisserez-vous jouer avec votre bien le plus précieux ? L’entourer de sa langue chaude, en titiller le gland, le sucer avec gourmandise ?

Si oui, alors essayez de vous souvenir du code suivant : frappez trois coups brefs sur la cloison pour la prévenir de votre jouissance imminente. Celle-ci pourra alors décider de la suite : vous avaler complètement, vous faire jouir sur son visage, ses seins ou au contraire, ralentir la cadence et faire durer votre supplice… Enfin dernière règle à retenir : celui qui jouit, quitte les lieux le premier afin de laisser la place aux éventuels suivants et en les laissant propres afin qu’ils restent « accueillants ». (Les lieux, pas les suivants…)

Le Glory Hole, une pratique porno ou libertine ?

Voir notre article Le libertinage VS le porno

Il est vrai que la confusion peut se faire facilement car, par certains aspects, vous pouvez avoir l’impression que la femme est réduite au statut d’objet sexuel. En outre, les moteurs de recherche n’aident pas, avec leur irritante tendance à afficher de l’obscène dans les premiers résultats. Enfin, contrairement aux autres pratiques libertines, il ne semble y avoir ici, ni sensualité, ni séduction.

Et pourtant… Loin d’être soumises, les femmes amatrices du Glory Hole – et il y en a ! – disent aimer cette sensation de contrôle qu’elles ont sur leur public. Ce sont elles qui définissent les limites de ce qu’elles  offrent, elles qui décident de votre jouissance et de la leur. Il y a aussi un plaisir incomparable à manipuler le sexe d’un parfait inconnu, un frisson d’excitation à le faire se tendre et se gorger dans sa main ou dans sa bouche, pour finalement venir s’empaler dessus. Car ainsi c’est bien l’homme – et non la femme ! – qui est réduit au rang d’objet sexuel. Tout cela fait que cette pratique se passe aisément de jeu de séduction : l’aura de mystère et la part de suspens suffisent à provoquer l’excitation !

En outre, comme dans toute pratique libertine, le Glory Hole peut être décliné selon les goûts et les envies de chacun : à deux ou à plusieurs ? En lieux publics (cabines d’essayage ou de douche, vestiaires, mais aussi WC, …) ou privés (Sex Shops, Clubs libertins, …) ? Dans la nature à l’improviste (cabanons abandonnés, …) ou lors de courses d’orientation coquines ?

Bref, vous l’aurez compris, le Glory Hole pousse le fantasme du sexe sans lendemain à son paroxysme et ce, pour votre plus grand plaisir !

Vous avez des anecdotes croustillantes à partager avec nous ? Nous sommes impatients de vous lire !

Photo : pexels

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