Découvrez l’art sensuel du bondage

 

Le Shibari ou Bondage, c’est cette pratique qui consiste à attacher son partenaire dans un but soit purement esthétique, soit franchement sexuel. Cela vous fascine ? Alors vous devriez aimer ce qui suit.

Le Shibari, mais qu’est-ce que c’est que cette bête-là ?

Le Shibari nous vient tout droit du Japon dont, comme chacun le sait, les pratiques ont toujours un je-ne-sais-quoi d’artistico-mystérieuses-ancestrales. Il faut avouer que ça fait assez classe. Alors que le terme « bondage » de suite, c’est connoté de tout un tas de clichés, on s’imagine un type saucissonné, une boule rouge dans la bouche. Avouons que c’est moins vendeur. Pourtant, les deux désignent bien une seule et même pratique, élevée au véritable rang d’art par ses adeptes.

Alors Shibari ou Bondage, de quoi parle-t-on au juste ? Il s’agit en fait d’un art ancestral (on vous l’avait bien dit !) dans lequel le maître (ou la maitresse) attache son ou sa soumise  avec érotisme et raffinement. Oui, vous avez bien lu : « et raffinement ». (Exit les menottes en plastique et fourrure rose léopard.) L’idée est de créer un visuel esthétique à partir du corps du soumis. Ainsi les différents nœuds créent des motifs très codifiés qui portent les doux noms de Karada ou encore Shinju. Une fois assemblés, ces différents nœuds et motifs forment des figures complexes au visuel très artistiques. De nombreux photographes en sont d’ailleurs friands.

Enfin, l’une des finalité du bondage, c’est aussi d’immobiliser le corps de son partenaire voire même de le suspendre (mais sans le blesser !) De là à dériver vers un jeu sexuel, il n’y a alors qu’un pas que  bon nombres de pratiquant BDSM ont franchi avec joie.

Quel plaisir peut-on trouver dans le bondage ?

Il est vrai qu’à première vue, la pratique peut surprendre : qui peut trouver du plaisir à attacher ou se faire attacher ? Eh bien, beaucoup de monde pour commencer. Il faut dire que cette pratique peut s’avérer particulièrement sensuelle et érotique car elle suppose d’une part une relation dominant / dominé et d’autre part une création artistique.

Ainsi, du côté du partenaire dominant, le plaisir vient d’une domination absolue de l’autre. Il possède véritablement son corps et devient maître de son plaisir. Une situation des plus jouissives !

Pour le partenaire dominé en revanche, c’est le plaisir de l’abandon total de soi. On n’est plus maître de quoique ce soit et il n’y a plus qu’à profiter des délices et autres petites tortures du « bourreau ». De plus, privé de sa liberté de mouvement, les sens du soumis n’en sont que d’avantage exacerbés, rendant ainsi l’expérience des plus érotiques.

Comment débuter le bondage ?

Vous êtes tentés mais ne savez pas trop par où commencer ? Alors pourquoi ne pas tester ces quelques positions « entravées » :

  • « Le prisonnier menotté » : les bras du prisonnier (ou de la prisonnière) sont attachés au-dessus de sa tête (en position horizontale ou verticale). Le fait qu’il conserve malgré tout une certaine liberté de mouvement risque de donner du piment au corps à corps avec son gardien.
  • Le « Basic Instinct » : vous vous souvenez de la fameuse scène du type attaché aux montants du lit ? Eh bien, à l’exclusion du pic à glace (Brrr !), vous pouvez refaire la même. Le soumis est donc sur le dos, poignets et chevilles liés au lit, corps nu complètement offert à la créativité de sa maitresse.
  • Le collier de Vénus pieds et poings liés : le dominant attache les chevilles et les poignets de sa soumise puis l’allonge sur une table. Il peut alors pleinement profiter de son corps ainsi exposé ou avec encore plus de perversion, prendre les jambes de sa compagne et les accrocher à son cou « en collier », la transformant ainsi en véritable objet sexuel.

Bondage et mise en scène

Le bondage est aussi et surtout l’occasion de scénariser ses fantasmes et d’entrer dans la peau d’un personnage. Alors qui serez-vous ? Le policier qui vient d’arrêter une dangereuse criminelle et qui va profiter de ses menottes ? La femme jalouse qui décide de punir son mari infidèle en le torturant de ses charmes inaccessibles (ou presque) ? Le preneur d’otage et sa victime atteinte du syndrome de Stockholm ?

Quelques notions de sécurité pour bien débuter le bondage

Avant de vous lancer dans le bondage, il est très important de d’appliquer quelques mesures de sécurité. Par exemple :

  • Il vaut mieux remplacer les nœuds plats par d’authentiques nœuds Shibari, plus solides et surtout sans danger pour la soumise. (Vous trouverez de nombreux tutos sur le net)
  • Assurez-vous d’avoir toujours une paire de ciseaux à portée de main
  • Convenez d’un mot de sécurité avant de commencer
  • N’entravez jamais la gorge de votre soumis
  • Soyez très prudents et renseignez-vous bien avant de vous lancer dans une séance de suspension. Des formations existent !

Enfin, de manière générale, renseignez-vous sur la pratique, des blogs entiers lui sont consacrée, lisez, parlez-en avec d’autres libertins plus expérimentés et comme toujours, allez à votre rythme !

Photo : pexels

 

Les secrets du BDSM

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