Cher Carnet – Partie II


— RÉCIT STRICTEMENT RÉSERVÉ À UN PUBLIC MAJEUR —


La première partie de ce récit est disponible ici : Cher Carnet · Partie I

Mardi 7 Juin – 18h06

Très cher carnet, je sais que tu meurs d’impatience de savoir la suite de mon aventure avec Alejandro. Je viens de m’endormir au soleil en repensant à tout ce qu’il s’était passé. Mes souvenirs sont bien frais, je vais pouvoir te les raconter.

Je me retrouve donc à marcher dans les rues d’Ibiza, il me tenait par la main comme une gamine, je dois dire que je me sentais bien, en confiance. J’ai quand même essayé d’en savoir plus et durant tout le trajet nous avons joué aux devinettes (je te traduis ce sera plus simple) :

-On va où ?

-Tu verras.

-C’est loin ?

-Non, on en a pour quinze minutes de marche.

-Pourquoi cet endroit est spécial ?

-À ton avis ?

-Il y a un super DJ ?

-Non, haha.

-Il est sur la plage ?

-Non.

-Il est grand ?

-Oui.

-Ah !

-Mais ce n’est pas seulement ça.

-Tu crois que je vais aimer ?

-Oooh, tu vas adorer !

-Donne-moi un indice, s’il te plait !!

-Il y a de l’eau.

-Pour se baigner ?

-Oui.

-Mais je n’ai pas de maillot de bain.

-On n’en a pas besoin là-bas.

-Ah bon.

-C’est pour ça que ce lieu est spécial.

-Les gens sont tous nus ?

Oui, complètement nus.

-Putain… Je ne suis jamais allée dans un lieu comme ça.

-C’est encore mieux. Tu en as envie ? Si tu ne veux pas, on fait demi-tour.

-Je ne sais pas trop, continuons à marcher, je déciderai une fois devant.

-OK.

Et on a marché comme ça pendant un petit quart d’heure. Une fois devant, j’ai observé le bâtiment qui n’avait rien de glauque, il était plutôt accueillant même. Et puis pour être honnête, la curiosité et mon désir pour Alejandro étaient en train de me dévorer le ventre. Ses vacances toute seule, je les ai voulues comme ça : je fais ce que je veux, j’écoute mes envies.

-Alors on fait quoi ? dit-il

-On rentre !

On a payé notre entrée, on nous a donné une serviette de bain et on a laissé l’intégralité de nos affaires dans un casier. On nous a remis un petit bracelet à puce pour enregistrer nos consommations et ainsi pouvoir payer à la fin de la soirée. C’est plutôt pratique, je me demande effectivement où est-ce que j’aurai bien pu ranger mon portefeuille…

Alejandro est resté près de moi et c’était plutôt rassurant, je n’aurai jamais osé mettre les pieds dans un endroit comme ça toute seule. Puis, ce fut le moment de se jeter dans le bain, et c’est le cas de le dire. On a emprunté un grand couloir, un peu dans la pénombre, illuminé par des néons de couleurs, au bout du couloir il y avait une grande arche dorée qui donnait sur une immense pièce qui m’a laissée complètement bouche bée.

Ce lieu était incroyable, Alejandro avait raison, j’ai adoré ! Il y avait une gigantesque piscine avec plein de recoins et de virages, des zones à remous, des jets… beaucoup de plantes qui donnaient au lieu des allures de jungle. La lumière était très tamisée et uniquement faite de néons de couleurs, cela offrait une ambiance complètement psychédélique. Et finalement le fait que tout le monde soit nu n’avait rien de bizarre, c’était plutôt comme une évidence. La musique électronique finissait de compléter le tableau.

Je vais devoir te laisser pour aller me préparer, ce soir je revois mon espagnol, il m’emmène dîner dans un beau restaurant sur la plage. Je vais me faire belle, je veux briller dans ses yeux comme il brille dans les miens.

Mardi 7 Juin – 19h46

Je suis prête, il passe me chercher dans un quart d’heure. J’ai tout juste le temps de finir mon histoire. Demain j’en aurais sûrement une nouvelle à te raconter.

Retournons dans notre club nudiste et certainement libertin, au début je ne savais pas trop où j’étais en fait. Mais je me suis rapidement doutée que tout le monde baignait dans une atmosphère de sexe. Avec Alejandro, on s’est glissés dans la piscine, l’eau était délicieusement chaude et on a pu trouver un petit coin dans une zone de jacuzzi. Comment t’expliquer qu’en étant nu dans un endroit comme celui-ci : il y a des choses qui n’attendent pas. Il m’a serré dans ses bras et il m’a embrassé. J’ai senti son corps entièrement nu se coller contre le mien. Bercés par les remous de l’eau, nous avons dansé ainsi pendant un moment. Nos mains qui étaient cachées dans les bulles se sont faites de plus en plus baladeuses. J’ai agrippé ses fesses, il a massé mes seins, je suis remonté sur son torse il est descendu sur mon cul, j’ai empoigné son sexe, il a branlé le mien. De toute ma vie, je crois que je n’ai jamais eu autant envie de quelqu’un que de lui. Je n’avais qu’une chose en tête, le baiser, là tout de suite, devant tout le monde, plus rien ne m’importait.

Alejandro m’explique que nous n’avons pas le droit de faire l’amour dans les piscines. Mais je ne suis pas au bout de mes surprises concernant cet endroit. La serviette autour de la taille, il m’a emmené à la découverte des longs couloirs du club. Toujours à moitié dans le noir, j’ai découvert une rangée de portes, certaines ouvertes, d’autres fermées. J’ai pris le temps d’observer l’intérieur de quelques-unes d’entre elles. Il y avait de tout : des lits de toutes formes, des bancs, des croix de Saint-André, des cages, des canapés, des choses qui ont sûrement un nom, mais que je ne saurai nommer.

Alejandro s’est arrêté devant une porte fermée avec un genre de volet coulissant. Il m’a plaquée face à la porte et il a ouvert le volet. Je me suis retrouvée avec la vue sur la chambre occupée. C’est une chambre où l’on va quand on aime être regardé. J’ai découvert un couple qui baise. Elle était à quatre pattes et lui est en train de la pénétrer. J’ai vu sa verge lubrifiée entrer et sortir et j’ai même pu entendre leurs gémissements alors qu’elle agitait sa main sur le gland de son clitoris.

Dans le même temps, Alenjandro m’a demandé si j’aimais voir ça, je lui ai dit oui. Il a glissé sa main sous ma serviette et ses doigts dans mon sexe humide. J’ai senti son corps se serrer contre le mien, lui aussi regardait par la petite fenêtre et sa queue dressée appuyait comme un piquet juste entre mes fesses. L’homme a croisé notre regard et c’est alors qu’il s’est placé devant sa compagne et a enfoncé son sexe tout entier dans sa bouche. Nous avons entendu ses râles de satisfaction. La femme semblait assoiffée et donnait beaucoup d’énergie pour récolter le jus de son homme. On a continué de les regarder prendre du plaisir et plus on regardait, plus cela décuplait le notre. On aurait pu jouir comme ça tous les deux, en espionnant ce couple par la petite ouverture. Mais je crois qu’on avait trop envie l’un de l’autre.

On a choisi une chambre des plus classique, on a fermé à clé derrière nous, on a fait tomber nos serviettes et on a profité. Il m’a allongée sur le grand lit et a léché ma chatte déjà rouge et gonflée. Il ne devait être pas loin de 3h du matin, ça faisait déjà plusieurs heures qu’on avait commencé à se chauffer. Mon excitation était en train d’atteindre des sommets. J’ai pu moi aussi le goûter, quel plaisir. J’ai enfoncé son sexe chaud bien au fond de ma bouche et je me suis régalée. Chez nous, tout était dur, chaud, humide. Nous avions atteint un état de transe. Je n’avais qu’une envie, le sentir jouir et me laisser partir avec lui. J’ai attrapé un préservatif dans le grand bocal à côté du lit qui devait bien en contenir une centaine. Je lui ai mis avec précaution et tendresse, je suis monté sur lui, tout en ne le lâchant pas des yeux. Et nous avons fait onduler nos bassins, comme à la première seconde on nous nous sommes rencontrés, quelques heures avant, sur la piste de danse.

Il arrive, je dois filer ! Souhaite-moi bonne chance pour passer encore une délicieuse soirée !

Mercredi 8 Juin – 10h20

Cher carnet, il faut absolument que je te raconte ma deuxième soirée à Ibiza. Dire que je reste dix jours ici, si ça continue crescendo comme ça, je me demande bien ce qui va m’arriver à la fin du séjour…

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